Les apports nutritionnels conseillés restent inatteignables pour une part significative de la population, malgré un accès varié à l’alimentation moderne. Les déséquilibres alimentaires chroniques persistent, même chez les personnes âgées vivant en institution ou bénéficiant d’un suivi médical régulier.
Les recommandations officielles privilégient l’alimentation classique, mais reconnaissent la difficulté à couvrir tous les besoins en vitamines et minéraux dans certains contextes. L’utilisation ciblée de solutions naturelles s’impose alors comme un relais face aux manques persistants ou aux risques de carences spécifiques.
Plan de l'article
Pourquoi les carences nutritionnelles sont-elles si fréquentes, et qui est concerné ?
La carence nutritionnelle ne se cantonne plus à quelques groupes isolés. En France, les études révèlent qu’une proportion significative de la population souffre de déficits en vitamines ou minéraux, même en consommant des aliments variés. Carence en fer, déficit en vitamine D ou en magnésium : ces manques n’épargnent ni les enfants, ni les femmes enceintes, ni les personnes âgées ou les sportifs.
Le quotidien moderne, saturé de produits ultra-transformés et d’une consommation trop faible d’aliments riches en micronutriments, accentue le problème. S’y ajoutent les régimes restrictifs, l’exclusion de certains groupes alimentaires, et la place grandissante des produits raffinés. Résultat : fatigue persistante, troubles nerveux, perte de cheveux, voire anémie ; autant de signaux qui passent parfois inaperçus.
Certes, une alimentation variée et équilibrée reste le socle d’une bonne santé. Néanmoins, répondre strictement aux recommandations ne suffit pas toujours. Les besoins spécifiques durant la croissance, la grossesse, la ménopause ou lors du vieillissement, sans oublier certaines situations de santé, augmentent la probabilité de carence alimentaire. On le constate avec l’ostéoporose chez les femmes ménopausées, les infections à répétition chez les enfants, ou la difficulté à se concentrer chez les jeunes adultes.
Face à ces constats, surveiller ses apports devient une nécessité. Pour renforcer votre bien-être général, il importe d’identifier précisément les éventuels manques. Les professionnels de santé recommandent de cibler les déficits afin de proposer, si besoin, une supplémentation adaptée à chaque situation.
Compléments alimentaires naturels : comment choisir la solution adaptée à ses besoins ?
Face à la multiplication des compléments alimentaires naturels, il devient capital de savoir sur quels critères baser son choix. Les produits issus des plantes médicinales, des produits de la ruche ou encore du collagène marin attirent de plus en plus. Mais avant de se lancer, mieux vaut cerner la nature exacte de la carence ou du déficit nutritionnel en jeu, et s’assurer que le produit choisi soit de qualité et bien assimilé par l’organisme.
Voici quelques pistes pour faire le tri parmi les différentes options :
- Pour apaiser les troubles digestifs, les probiotiques et certains extraits de plantes conservent la cote.
- En cas de fatigue qui s’éternise ou de chute de cheveux, les vitamines, minéraux et parfois la gelée royale offrent un soutien intéressant.
- Pour la santé des articulations ou de la peau, le collagène, particulièrement marin, séduit pour sa richesse en acides aminés spécifiques.
La transparence sur la provenance des ingrédients reste un critère de choix. Privilégiez les compléments qui affichent des labels officiels, issus de filières bio ou made in France. Passez la composition au crible : moins il y a d’additifs, mieux c’est. La teneur réelle en substances actives doit figurer clairement, car seule une dose adaptée permet une bonne absorption et réduit le risque de surdosage.
Un point crucial : la prudence vis-à-vis des interactions médicamenteuses. Avant toute prise de complément, demandez l’avis d’un professionnel de santé. Vous bénéficierez ainsi d’un conseil personnalisé, pour éviter les incompatibilités et tirer le meilleur parti de la supplémentation.
Préserver la santé des seniors grâce à une supplémentation raisonnée et des conseils pratiques
Passé 60 ans, le corps change, les besoins nutritionnels aussi. Entre la baisse de l’appétit, les difficultés digestives et la moins bonne absorption intestinale, les carences deviennent fréquentes chez les seniors. Celles qui posent le plus de questions : la vitamine D, le calcium, le magnésium, sans oublier la vulnérabilité du système immunitaire. À ce stade, l’alimentation seule ne suffit plus toujours.
Des compléments alimentaires au service du vieillissement en santé
Prenons la vitamine D : elle soutient la solidité des os et réduit les risques d’ostéoporose. Le calcium et le magnésium contribuent à prévenir les chutes et à maintenir la force musculaire. Les oméga-3 interviennent sur la mémoire et les fonctions cognitives. Les probiotiques renforcent l’équilibre du microbiote, tandis que le collagène aide à préserver la mobilité articulaire.
Pour illustrer la diversité des bénéfices, voici quelques usages concrets :
- Gelée royale et propolis : deux ressources naturelles pour stimuler les défenses de l’organisme.
- Un sommeil de qualité et une bonne gestion du stress restent deux piliers du bien-être au quotidien.
- Certains micronutriments ont aussi un effet sur la vitalité de la peau, des cheveux et des ongles.
L’accompagnement par un professionnel de santé reste primordial pour adapter les doses et éviter les mauvaises surprises. Les conseils varient en fonction de l’état de santé, des traitements en cours et des habitudes alimentaires. Agir sur la durée, en combinant nutrition, activité physique adaptée et supplémentation ciblée, offre la meilleure chance de préserver la vitalité après 60 ans.
À chacun de prendre sa santé en main : parfois, un simple ajustement peut changer la donne et transformer le quotidien.


















































