L’auscultation : l’examen de base du médecin

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Lorsqu’on arrive chez le médecin ou un autre spécialiste, la première chose qu’il fait est d’ausculter son patient. C’est à partir de ceci qu’il décide de prescrire un traitement ou des examens complémentaires. Faisons le point sur l’auscultation.

L’auscultation, kesako ?

On parle ici d’une méthode de diagnostic que fait tout professionnel de la santé quand il reçoit un patient chez lui. Le but de l’auscultation est d’écouter les bruits que font les organes internes de l’individu.

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Quand on dit « organe » ici, on fait référence au cœur, aux intestins et aux poumons s’il s’agit d’une auscultation avec le stéthoscope. Ces bruits permettent d’évaluer le fonctionnement des organes et de détecter l’éventuelle présence d’une pathologie.

L’auscultation avec le stéthoscope

Pour cette auscultation, le médecin utilise souvent un stéthoscope. Il s’agit ici d’une auscultation médiate et cette dernière se fait pour toute consultation médicale. S’il y a des années, les médecins posaient directement leur oreille sur le thorax du patient, l’invention du docteur René Laennec avec le stéthoscope a grandement facilité cette auscultation.

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Cet instrument permet d’éviter le contact direct avec le patient, mais permet aussi de percevoir des sons bien audibles provenant des organes. Trouvez votre stéthoscope sur Realme.

Les différents types d’auscultation

Comme nous l’avons évoqué ci-dessus, le médecin écoute les bruits que font le cœur, les intestins et les poumons. En fonction de l’organe inspecté, on distingue différents types d’auscultation. L’auscultation cardiaque se concentre sur le cœur, mais par la même occasion, le médecin peut aussi faire une auscultation vasculaire.

On parle d’auscultation abdominale quand le médecin se penche sur les bruits que fait le système digestif. Pour l’auscultation pulmonaire, ce sont les poumons qui font l’objet de l’écoute.

De par ces fréquences sonores, il analyse la fréquence, l’intensité, le nombre, la durée ainsi que la qualité des bruits. Sachez qu’en complément de ces auscultations, le médecin peut faire une inspection générale du patient, une palpation et une percussion.

L’analyse des bruits perçus par le stéthoscope

Pour l’auscultation pulmonaire, le médecin analyse les fréquences sonores provenant du passage de l’air lors de l’inspiration et de l’expiration. Si le patient est malade, on peut mal percevoir le murmure et dans certains cas, il peut vraiment être absent. On peut aussi avoir d’autres bruits en plus du murmure comme des râles ou des frottements pleuraux.

Le stéthoscope permet d’écouter les battements de cœurs, mais ce sont les bruits caractéristiques de la systole et de la diastole que le médecin écoute. Cependant, d’autres bruits peuvent se faire entendre et permettre de détecter d’éventuelles anomalies. De par cette auscultation cardiaque et vasculaire, le médecin peut mettre en évidence une anomalie du rythme cardiaque, un frottement du péricarde ou des turbulences du sang.

Ce sont les intestins qu’on traite pour une auscultation abdominale. Là, le médecin se penche plus sur le péristaltisme intestinal ou la contraction des intestins. En cas de diarrhée par exemple, il peut entendre des bruits hyperactifs et en cas de constipation, ce sont des bruits hypoactifs qu’on perçoit.

Il se peut aussi que le médecin ne perçoit aucun bruit et dans ce cas, le patient peut avoir une obstruction intestinale ou une péritonite.