3 méthodes d’examen radiologique

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La radiologie constitue une branche importante de la médecine. Elle permet entre autres un diagnostic rapide et précis de certains maux, facilitant ainsi leur prise en charge. Grâce à l’évolution technologique, les patients et les professionnels disposent à ce jour de plusieurs options pour effectuer un examen radiologique. Découvrez dans cet article les principales options existantes.

La radiographie

Elle constitue la technique d’examen radiologique la plus répandue. La radiographie se présente comme une méthode d’analyse reposant sur l’utilisation des rayons X. Son utilisation permet de visualiser des organes (tube digestif, poumon, abdomen…) sur une membrane photosensible. Toutefois, les images obtenues à la suite d’une radiographie sont d’une précision moindre que celles de la tomodensitométrie qui utilise pourtant un procédé similaire.

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Pour pratiquer une radiographie, le patient reste couché et est introduit dans un tube fixe et inamovible. Ce dernier émet des rayons X qui sont plus ou moins absorbés par les tissus du patient avant d’être « capturés » sur la membrane photosensible posée à l’arrière de celui-ci. Lorsque des organes spécifiques doivent être explorés, le médecin peut suggérer l’injection d’un produit de contraste afin d’en obtenir une meilleure représentation graphique.

Le scanner

Le scanner ou tomodensitométrie, représente une méthode d’examen radiologique impliquant également l’utilisation de rayons gamma. Néanmoins, elle parait bien plus évoluée que la radiographie et se révèle moins astreignante. Le patient n’est pas introduit dans un tube, mais reste aussi allongé sur le dos, sur une table. Celle-ci glisse ensuite à travers un appareil en forme d’anneau qui génère des rayons X. Le reste du procédé est alors semblable à celui de la radiographie. Seulement, à la différence de la radiographie, la scanographie ou tomodensitométrie permet d’étudier les organes séparément.  

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Les médecins recourent généralement au scanner avant de procéder à une opération afin de se renseigner sur l’organe ou la zone à opérer. De même, la réalisation d’un scanner permet de localiser une lésion et d’en connaître l’étendue. La tomodensitométrie permet également de remarquer une éventuelle modification de structure (tumeur, anévrisme…) ou de volume au niveau des organes scannés.

L’IRM

À l’instar du scanner, cette méthode figure parmi les nouvelles techniques révolutionnaires. Cependant, à l’inverse de la radiographie et du scanner, l’IRM ou « Imagerie à Résonnance Magnétique » ne fait pas intervenir les rayons X. Durant cet examen indolore, l’exploration est réalisée au moyen d’un gros aimant. Celui-ci émet des ondes électromagnétiques auxquelles sont sensibles les atomes d’hydrogène présents dans le corps humain et dont la composition varie d’un organe à un autre.

De cette façon, l’IRM permet d’obtenir des images de certains organes du corps humain encore appelés les « tissus mous ». Il s’agit essentiellement du cerveau, des viscères, de la moelle épinière, des muscles, des vaisseaux… Les images obtenues peuvent ensuite être visualisées en 2D ou 3D après un traitement sur un ordinateur.

Toutefois, la pratique d’une IRM est prohibée pour certains profils de patients. Il s’agit en premier lieu des patients porteurs d’un matériel médical à l’intérieur de leur corps. À titre d’exemple, le port d’un pacemaker ou de patchs transdermiques annule toute possibilité de pratiquer une IRM. Il en est de même pour une femme allaitante ou enceinte, notamment durant les trois premiers mois. Ainsi, pour une IRM comme pour tout autre examen radiologique, il est recommandé de se munir de son ordonnance et communiquer au médecin son état général de santé. 

La tomodensitométrie (TDM)

La tomodensitométrie (TDM) est une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser l’intérieur du corps humain avec précision. Elle consiste en la combinaison des rayons X et de l’informatique pour produire des images tridimensionnelles du corps. Cette méthode, aussi connue sous le nom de scanner, a été développée dans les années 1970 et constitue aujourd’hui un examen courant dans le domaine médical.

Le principe de la TDM repose sur la prise d’images radiographiques dont l’épaisseur est infime, généralement entre 1 et 5 millimètres. Ces images sont ensuite traitées par ordinateur afin d’en reconstituer une image tridimensionnelle très détaillée des organes internes du patient.

Cet examen peut être utilisé pour visualiser pratiquement toutes les parties du corps humain : tête, cou, thorax, abdomen ou encore membres inférieurs et supérieurs. Il permet ainsi de détecter efficacement divers problèmes médicaux tels que des fractures osseuses complexes ou des tumeurs cancéreuses.

Grâce aux progrès technologiques récents dans ce domaine, il est possible d’obtenir des images haute résolution avec une dose moindre de rayonnement ionisant qu’auparavant.

Comme tout examen radiologique impliquant l’utilisation de rayonnements ionisants, certains risques liés à cette exposition peuvent exister, notamment chez les femmes enceintes ou les enfants. Pour cela, l’examen doit être strictement encadré par un médecin spécialiste et ne doit être réalisé qu’en cas de réelle nécessité.

La tomodensitométrie est une technique d’imagerie médicale très efficace pour visualiser l’intérieur du corps humain avec précision. Son utilisation doit cependant être encadrée et limitée autant que possible afin de minimiser les risques liés à l’exposition aux rayonnements ionisants.

L’échographie

Au-delà de la tomodensitométrie et de l’IRM, une autre méthode courante d’imagerie médicale est l’échographie. Cette technique utilise des ondes sonores, aussi connues sous le nom d’ultrasons, pour visualiser les organes internes du corps.

Lors d’une échographie, un professionnel de santé applique un gel conducteur sur la zone à examiner puis déplace une petite sonde appelée transducteur sur cette zone. Le transducteur émet des ondes sonores qui pénètrent dans les tissus et se réfléchissent ensuite vers la surface. Ces ondes sont captées par le même transducteur et envoyées à un ordinateur qui en reconstitue une image 2D ou 3D.

Cette technique est souvent utilisée pendant la grossesse afin de surveiller le développement fœtal, mais aussi pour diagnostiquer divers problèmes abdominaux ou pelviens chez les hommes et les femmes adultes.

Contrairement aux deux autres techniques présentées précédemment, l’échographie ne présente aucun risque lié à l’exposition aux rayonnements ionisants car elle utilise uniquement des ondes sonores inoffensives pour le corps humain.

Comme toute technique médicale, il peut y avoir certaines limitations avec cette méthode. Par exemple, elle nécessite que le patient ne soit pas protégé contre ses propres gaz intestinaux car ceux-ci peuvent entraver la visibilité lorsqu’il s’agit de réaliser une échographie abdominale, ce qui constitue parfois un obstacle au diagnostic clair et certain.

En définitive, l’échographie est une technique d’imagerie médicale courante qui permet de visualiser les organes internes du corps à l’aide d’ondes sonores. Elle ne présente aucun risque lié à l’exposition aux rayonnements ionisants et est souvent utilisée pendant la grossesse, mais peut être confrontée à des limitations en fonction de la zone examinée.